Légion
des
Volontaires Français contre
le Bolchevisme
- SOMMAIRE -
(ajout par rapport à l’édition)
LEGION
DES VOLONTAIRES FRANÇAIS
CONTRE LE BOLCHEVISME
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Ce
que tout Français doit savoir
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INTRODUCTION
Première
Partie
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I
- LA CREATION DE LA LEGION
II
- LA LEGION DES VOLONTAIRES AU FRONT
III
- LA LEGION ANTIBOLCHEVIQUE ET L’ETAT FRANÇAIS
IV
- ORGANISATION DE LA LEGION DES VOLONTAIRES FRANÇAIS
V
- COMITE CENTRAL
VI
- SERVICE SOCIAL DE LA L.V.F.
VII
- ASSOCIATION DES ANCIENS COMBATTANTS DE LA L.V.F.
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Deuxième
Partie
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I
- POUR S’ENGAGER DANS LA LEGION
II
- AVANTAGES RESERVES AUX LEGIONNAIRES
III
- DISCIPLINE ET REGLEMENT
IV
- LE DRAPEAU DE LA L.V.F. EST LE DRAPEAU TRICOLORE FRANÇAIS
V
- ECOLE DES CADRES
VI
- LA VIE A LA CASERNE
VII
- ORGANISATION A VERSAILLES
VIII
- LA VIE SUR LE FRONT
IX
- CONCLUSION
X
- CITATIONS
XI
- ADRESSES DES PERMANENCES.
LEGION
DES VOLONTAIRES FRANÇAIS
CONTRE LE BOLCHEVISME
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Ce
que tout Français doit savoir
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INTRODUCTION
Cette brochure est destinée à ceux qui désirent
s’engager dans la Légion des Volontaires français
contre le bolchevisme.
Les quelques indications qui précèdent la partie réellement
documentaire n’ont été rappelées que pour
bien préciser aux intéressés ce qu’est la
Légion, ce que sont ses buts.
Dans cet état d’esprit actuel du peuple français,
il est certain que la plupart de ceux qui manifestent le désir
de s’engager dans la Légion des Volontaires Français
contre le bolchevisme se heurteront à l’ironie, si ce n’est
à l’hostilité, de leurs concitoyens.
Les Français vivent très loin des frontières bolcheviques.
Bon nombre d’entre eux ne savent rien de l’U.R.S.S., ou
n’en connaissent que les tableaux trompeurs et mensongers qui
ont dépeint, depuis 1917, la Russie des Soviets comme la nation
la plus moderne et la plus heureuse du monde.
Il n’est donc pas extraordinaire que des Français, quelques
mois après la conclusion d’une guerre désastreuse,
fassent des objections à ceux qui, en partant, leur indiquent
le chemin du devoir. Ils vont se battre pour une cause que beaucoup
estiment n’être pas la leur, et qui, pourtant, est celle
de tout bon Français.
On ne dira jamais assez que la cause pour laquelle les Européens
se battent sur le front de l’est est celle de la civilisation
toute entière.
Les volontaires de la L.V.F. sont, parmi les Français, ceux qui,
plus que tous les autres, servent vraiment leur pays. Ils travaillent
à rendre à la France le rang auquel sa civilisation, son
passé, sa gloire et sa puissance l’avaient placée.
Première Partie
-----------
- I -
LA CREATION DE LA LEGION
Dans toutes les nations qui n’étaient pas en guerre, un
mouvement se dessina très vite pour participer à cette
croisade. Une Légion espagnole fut créée, à
laquelle se joignirent les Légions scandinave, belge, hollandaise
et danoise.
Quelques jours après, les chefs des grands partis politiques
français : Jean BOISSEL, Pierre CONSTANTINI, Marcel DEAT, Eugène
DELONCLE, Jacques DORIOT, se mirent d’accord pour créer
immédiatement une Légion anti-bolchevique française,
qui devait représenter la France sur le front de l’Est.
Ils obtinrent, sans difficulté, l’assentiment du maréchal
PETAIN et du Chancelier HITLER.
Les Autorités d’occupation accordèrent toute facilités
au comité Central de la Légion pour lui permettre d’aboutir
rapidement.
Chacun des partis fit un gros effort de propagande dans le pays. Des
réunions furent organisées un peu partout. Après
une période de regroupement nécessaire pour rassembler
ces hommes de formations militaires différentes, plusieurs contingents
de légionnaires furent envoyés dans un camp d’entraînement,
d’où ils furent dirigés sur le front russe.
Sans donner de détails précis sur la participation française
aux opérations, nous pouvons affirmer qu’elle fut brillante.
Les hommes de la Légion des Volontaires Français contre
le bolchevisme ont su montrer qu’ils étaient les dignes
fils de ceux de la Marne et de Verdun. C’est grâce à
eux que, pour la première fois depuis la défaite, le drapeau
français a été hissé et salué par
les Allemands. Grâce à eux encore, que, lors de la cérémonie
de l’inauguration de la Légion, les cours royales de Versailles
ont été secoués par les accents vibrants de la
« Marseillaise ».
C’est, enfin, grâce à eux que nous avons pu jouir
du même spectacle dans la cour des Invalides, le 27 août
1942, lors de la célébration du premier anniversaire de
la Légion.
- II -
LA LEGION DES VOLONTAIRES AU FRONT
La brillante attitude de la L.V.F. au feu a été reconnue
par l’Armée allemande elle-même.
Voici en quelques termes le général baron von GABLENTZ,
commandant de la division à laquelle fut incorpore la Légion,
écrivait le 16 décembre au commandant de la L.V.F. :
LE
COMMANDANT
DE LA 7e DIVISION
Sur le front, le 16 décembre 1941.
"Cher
Monsieur le colonel,
Je regrette bien vivement de n’avoir pu prendre personnellement
congé de vous, en raison de mon départ précipité.
Qu’il me soit donc permis de le faire par la présente.
J’aurais été très heureux de pouvoir vous
saluer en même temps que votre Légion, qui a lutté
dans les rangs de ma division contre un ennemi commun : le Bolchevisme.
Sous votre commandement éprouvé, et malgré les
grandes difficultés que nous connaissons bien tous deux, la Légion
s’est battu bravement. Dans son baptême du feu, elle a versé
son sang et s’est ainsi lié à la camaraderie exigée
pour bâtir une Europe nouvelle et heureuse.
Vous me permettrez, cher Monsieur le colonel, de vous exprimer mes remerciements
profonds pour votre commandement et votre collaboration amicale. Mes
vœux les meilleurs vous accompagneront, ainsi que votre troupe.
Je souhaite que, dans cette guerre, la chance vous favorise toujours,
ainsi que vos braves soldats, et que de nombreux succès et l’honneur
vous soient rendus pour la gloire de votre Patrie.
Je tiens à vous assurer que ma joie serait grande si nos chemins
venaient à se croiser à nouveau ultérieurement.
J’espère que vous pourrez rester le plus longtemps possible
auprès de ma chère Division et cela à votre entière
satisfaction.
Je vous salue, ainsi que Messieurs vos Officiers, vos Sous-Officiers
et Soldats, en vous priant de bien vouloir croire à l’expression
de ma considération parfaite, ainsi qu’à mes sentiments
de camaraderie ».
Signé
: Votre général
von GABLENZ.
Un
tel témoignage se passe de commentaire.
- III -
LA LEGION ANTIBOLCHEVIQUE
ET L’ETAT FRANÇAIS
Du jour où fut décidée la création de la
Légion anti-bolchevique, une campagne de calomnies et de mensonges
se déclencha dans le pays à l’instigation des forces
judéo-internationales désireuses d’entraver le relèvement
de la France.
A quoi bon réfuter ou discuter les informations ridicules et
puériles de tous ceux qui ont voulu empêcher la Légion
de naître ? Il suffit de lire le message que le maréchal
PETAIN, chef de l’Etat, adressa au commandant de la Légion
:
"Le
message de fidélité que vous m’adressez, en votre
nom et au nom de vos amis, avant de monter en ligne, a aussi profondément
touché en moi le soldat que le chef de l’Etat à
la veille de vos prochains combats.
Je SUIS HEUREUX DE SAVOIR QUE VOUS N’OUBLIEZ PAS QUE VOUS DETENEZ
UNE PART DE NOTRE HONNEUR MILITAIRE. Il ne peut pas être de tâche
plus utile à l’heure présente que de rendre à
notre pays confiance dans sa propre vertu, mais de servir aussi la France
d’une manière plus directe.
En participant à cette croisade dont l’Allemagne a pris
la tête, acquérant ainsi et à juste titre la reconnaissance
du monde en contribuant à écarter de nous le péril
bolchevique, c’est votre pays que vous protégez ainsi en
sauvant également l’espoir d’une Europe réconciliée.
Pour ces raisons, je vous souhaite bonne chance, dans l’accomplissement
du devoir que vous avez choisi. Pour ma part, je vous suivrai dans vos
épreuves de toute ma sollicitude, jusqu’au jour glorieux
du retour dans votre patrie".
Ces paroles du maréchal PETAIN sont claires. Rien, ni critique,
ni objection, ne peuvent valoir contre des déclarations aussi
précises.
La Légion des Volontaires, créée d’abord,
nous l’avons dit, grâce à l’initiative des
grands partis politiques français, a pris une importance telle
qu’il n’a plus été possible de lui conserver
son aspect primitif, c’est-à-dire n’être que
l’émanation d’un certain nombre de tendances.
La légion est devenue un élément fondamental de
la France qui se crée. C’est pourquoi elle a été
reconnue d’utilité publique par la loi N° 95 du 11
février 1943, ainsi conçue :
Le Chef du gouvernement décrète :
Article premier. - L’Association dite Légion des Volontaires
Français contre le bolchevisme, est reconnue d’utilité
publique.
Ses statuts, annexés à la présente loi, sont approuvés.
Art. 2. – Les dispositions de la loi N° 704 du 18 juillet
1942 et de l’arrêté interministériel du 16
septembre 1942, s’appliquent de plein droit aux membres de la
Légion des Volontaires français contre le Bolchevisme
et à leurs ayant droit.
Le paiement des pensions et allocations garanties dans les termes des
dispositions susvisées, est assuré, s’il y a lieu,
en tout ou en partie, par l’Etat, compte tenu et défalcation
faite de toutes allocations éventuellement perçues d’autre
part.
Art. 3. – En vue de la mise en œuvre des garanties prévues
à l’article 2, la Légion des Volontaires Français
contre le Bolchevisme procèdera obligatoirement à la tenue
de tous documents relatifs :
1° A l’état civil des adhérents ;
2° A la constatation des grades, services et infirmités ;
3° Aux droits aux soldes, indemnités et pensions.
Art. 4. – Les pièces d’état civil et les documents
militaires établis éventuellement par une autorité
étrangère, suivant les règles de sa propre loi
et concernant les membres de la Légion des Volontaires Français
contre le Bolchevisme, feront preuve devant les autorités et
juridictions françaises.
Art. 5. - La Légion des Volontaires Français contre le
Bolchevisme est soumise, en matière financière, au contrôle
du Secrétaire d’Etat aux Finances.
Art. 6. – Les officiers et les sous-officiers de la Légion
des Volontaires Français contre le Bolchevisme pourront être
titularisés dans l’armée par décision du
Chef du Gouvernement, sur proposition du Conseil Central de la Légion
des Volontaires Français contre le Bolchevisme et après
avis conforme du Secrétaire d’Etat à la Guerre.
Art. 7. - La Légion des Volontaires Français contre le
Bolchevisme peut être dissoute par le Chef du Gouvernement.
Art. 8. – Les conditions d’application du présent
décret seront fixées par arrêtés du Chef
du Gouvernement.
Art. 9. – Le présent décret sera publié au
« Journal Officiel » et exécuté comme loi
de l’Etat.
Fait à VICHY, le 11 février 1943.
Pierre
LAVAL
Les statuts annexés à cette loi définissent ainsi
les trois buts de la L.V.F.
1° Organiser le recrutement des légionnaires ;
2° Garantir leurs droits et leurs avantages ;
3° Organiser des œuvres de solidarité en leur faveur
et en celle de leurs familles.
-
IV -
ORGANISATION
DE LA LEGION DES VOLONTAIRES FRANÇAIS
La L.V.F., dont le siège social est 19, rue Saint Georges, est
administrée et dirigée par un Secrétaire Général,
désigné par le Chef du Gouvernement, sous le contrôle
du Comité Central.
Les services d’administration et de direction sont à Paris.
Le territoire est divisé en dix-huit régions. A la tête
de chacune est nommé un Inspecteur Régional ; dans chaque
département, un Secrétaire Départemental.
Président du Comité Central : Son Excellence M. de BRINON,
Ambassadeur de France, Secrétaire d’Etat.
Principaux services :
Service de Propagande : 12, place Malesherbes.
Service Social : 19, rue Saint Georges.
Services Administratifs : 19, rue Saint Georges.
Délégation Militaire : 12, place Malesherbes.
-
V -
COMITE CENTRAL
Le Comité Central de la L.V.F. est ainsi constitué :
Président
: Son Excellence M. de BRINON.
Membres : Colonel PUAUD, Délégué Général
Militaire.
Joseph DARNAND, Secrétaire Général de la Milice
Française.
J.-M. RENAULT, Chef de la « Jeune Milice ».
G. SOULES, Secrétaire Général du M.S.R.
M. DEAT, Chef du R.N.P.
J. DORIOT, Chef du P.P.F.
P. CONSTANTINI, Président de la Ligue Française.
L. CHASSEIGNE, Directeur Général de la Propagande Ouvrière.
Ch. LESCA, Administrateur de « Je suis partout ».
J. de LESDAIN, Directeur Politique de « L’illustration ».
Commandant DEMESSINE, Ancien Légionnaire.
A. de CHATEAUBRIANT, Directeur de la « Gerbe »
M. BOYEZ, Directeur Adjoint de la Propagande Ouvrière.
B. AGOSTINI, Secrétaire Général de la L.V.F.
M. LIEVRE, Directeur du Cabinet de M. de BRINON.
Mme de MORINEAU, Présidente des Œuvres Sociales Féminines
de la L.V.F.
M. PAOLETTI, Contrôleur Financier.
G. SERVANT, Président de l’Association des Anciens Combattants
de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme.
- VI -
SERVICE SOCIAL DE LA L.V.F.
Ses
principaux buts sont :
1° veiller sur les familles des Légionnaires pendant leur
absence ;
2° Défendre leurs intérêts d’une manière
générale ;
3° Les guider dans leurs démarches auprès des Administrations
publiques, des Caisses d’Assurances Sociales, etc.
Il entretient, sur leur demande, des relations suivies avec les Légionnaires
combattant sur le front de l’Est.
Il leur donne des nouvelles de France, leur procure des marraines, des
distractions (jeux, livres, journaux, etc.)
Lorsqu’ils sont blessés ou malades, il les fait visiter
dans leurs formations sanitaires en France et correspond avec eux quand
ils se trouvent en traitement dans des formations hors des frontières.
Après leur démobilisation, avec l’aide de l’Association
des Anciens Combattants de la L.V.F., il facilite leur retour à
la vie civile en les aidant, notamment, à trouver des emplois.
Dans toutes les circonstances où il est fait appel à lui,
le Service Social de la L.V.F. apporte une aide matérielle et
morale des plus efficaces.
- VII -
Réalisation du Service Social
Service juridique. - Un service juridique fonctionne au siège
de la L.V.F. deux fois par semaine, le mercredi et le samedi, de 15
heures à 18 heures. Les Légionnaires et leurs parents
pourront y trouver tous les renseignements pratiques dont ils pourraient
avoir besoin.
Maison d’enfants. - Un Centre d’Accueil pour enfants de
4 à 12 ans a été ouvert, 51, rue des Belles-Feuilles,
Paris (16°) sous la direction de M. BRANCACCIO, ancien Légionnaire.
Les parents qui ne peuvent assurer la garde de leurs enfants peuvent
les y envoyer moyennant une mensualité de 360 francs.
Colonies de vacances. – Les enfants des grandes villes pourront
être envoyés en vacances, soit à Joinville, soit
dans les environs de Lille.
Sanatorium. – Les Légionnaires atteints de maladies pulmonaires
sont reçus au sanatorium de Villers-le-Lac.
Maison de repos et de convalescence des grands blessés. –
Sise 8, rue du Général-Mangin, à Versailles, et
dirigée par Mlle PECHAUD ; elle est ouverte à tous les
grands blessés qui voudraient achever de s’y rétablir.
Foyers du Légionnaire. – Les Légionnaires de passage
sont accueillis :
1° A Marseille, 5 rue d’Aubagne ;
2° A Rouen, 81, rue Jeanne d’Arc ;
3° A Paris, 5, rue de Tilsitt.
- VIII -
ASSOCIATION DES ANCIENS COMBATTANTS DE LA L.V.F.
Créée au début de mars 1943, à la suite
d’un accord intervenu entre les autorités allemandes et
les autorités françaises, l’Association des Anciens
Combattants de la L.V.F. a mis fin à une situation particulièrement
défavorable à ceux qui ont combattu sur le front de l’Est.
Installée 5, rue de Tilsitt, à Paris (8°), l’Association
a pour but :
De regrouper tous les volontaires de la L.V.F. retenus en France (démobilisés
ou réformés).
a) De les garder dans un climat semblable à celui de leur engagement
;
b) De les reclasser dans l’activité nationale ;
c) De défendre leurs intérêts auprès des
autorités franco-allemandes ;
d) De leur donner l’instruction qui leur permettra de former les
cadres nécessaires à la lutte anti-communiste en France.
Les membres de l’association sont classés en deux catégories
:
a) Membres titulaires :
Les Volontaire qui ont appartenu à une unité au contact
des troupes ennemies, soit au front, soit à l’intérieur
du territoire soviétique.
b) Membres adhérents :
Les volontaires qui ont dû, pour des raisons honorables, revenir
en France avant d’avoir pu combattre.
Membres titulaires et membres adhérants ne sont distingués
que par le formulaire de leur carte. Ils sont traités exactement
de la même manière.
L’association est essentiellement apolitique. Il est donc entendu
qu’aucune discussion ou activité politiques ou religieuses
ne sauraient être tolérées dans l’association
ou le foyer, sous peine d’exclusion immédiate prononcée
par le Secrétaire Général.
-----------
Deuxième
Partie
-----------
- I -
POUR S’ENGAGER DANS LA LEGION
Qui peut s’engager
dans la Légion ?
Tout Français de 18 à 40 ans, aryen, à condition
d’être physiquement en état de supporter la rudesse
de la campagne, et cela quel que soit son degré de formation
militaire antérieure.
Il va sans dire que, dans la Légion, on recherchera à
utiliser au maximum les capacités de chacun. Cependant, étant
donné la diversité des armes actuelles, on devra, dans
certains cas, procéder à des regroupements.
Pour s’engager dans la Légion, le processus est simple
: le volontaire s’adressera : soit aux permanences, dont la liste
se trouve à la fin de la brochure, soit aux différents
centres de recrutement qui viennent d’être créés,
soit directement à la Légion des Volontaires Français
contre le Bolchevisme, 19, rue Saint-Georges, à Paris, où
on lui donnera les renseignements nécessaires.
Visite médicale. – La visite médicale d’incorporation
est passée au dépôt central de la Légion,
installé au Quartier de la Reine, rue Carnot, à Versailles.
Cette visite, il faut le souligner, est extrêmement sévère.
Ne sont définitivement admis que les hommes vraiment capables
de subir les inévitables fatigues d’une campagne de déroulant
dans des régions au climat continental, c’est-à-dire
très froides l’hiver et très chaudes l’été.
C’est d’ailleurs pour éviter des frais de voyages
onéreux et des déplacements inutiles que certains centres
de recrutement procèdent déjà à la sélection
nécessaire en faisant passer sur place une visite préliminaire
destinée à éliminer les inaptes.
Taille. – Taille minimum 1 m. 60. Une exception est faite pour
les sujets de 1 m. 54 et au-dessus de constitution très vigoureuse.
Vue. – Un œil au moins doit avoir une vue normale.
Dents. – 3 dents fortement cariées ou absentes rendent
inaptes, hernies ou varices volumineuses : inaptitude.
- II -
AVANTAGES RESERVES AUX LEGIONNAIRES
A la base de tout engagement sérieux, il y a essentiellement
une conviction. Mais, si la plupart des Légionnaires accomplissent,
en prenant part à la croisade contre le bolchevisme, une action
désintéressée, il a naturellement été
prévu toute une série d’avantage matériels
dont les principaux sont les suivants :
Solde. – Pendant toute la durée de leur engagement, et
à partir du jour où celui-ci est, à Versailles,
déclaré définitif, les Légionnaires reçoivent
une solde militaire et une indemnité de guerre établies
d’après le tableau suivant :
Ces soldes sont d’ailleurs en voie de révision.
Les officiers reçoivent en plus une indemnité mensuelle
d’habillement de 600 francs.
L’indemnité de guerre des hommes mariés est payée
à leur famille.
En plus, il est attribué à chaque enfant de moins de 16
ans une somme mensuelle de 360 francs.
Exemple : un soldat célibataire touchera en première ligne
:
600 + 1.200 + 600 = 2.400
Un soldat marié, père de 3 enfants, touchera en première
ligne :
600 + 1.800 + 600 + 1.080 = 4.080
Un sous-lieutenant marié, père de 3 enfants, touchera
en première ligne :
1.440 + 5.400 + 600 + 1.080 = 8.520
La solde est due à partir du jour où le Légionnaire
a souscrit son engagement.
Indemnité de guerre. – Elle n’est en aucun cas payée
au Légionnaire lui-même.
Pour les hommes mariés, elle est versée directement à
la personne désignée par le Légionnaire, augmentée,
s’il y a lieu, d’une somme mensuelle de 360 francs par enfant
âgé de moins de 18 ans.
Pour les célibataires, elle est portée à leur compte,
ce qui leur permettra de se trouver à la tête d’une
somme appréciable à leur retour à la vie civile,
ou versée à une personne désignée.
Pour les volontaires qui avaient une situation. – Ceux-ci sont
certains de retrouver leur place quand ils seront libérés,
conformément aux dispositions légales françaises
appliquées aux combattants de la guerre 1939-40.
ENFIN, LES JEUNES GENS AGES DE 18 A 23 ANS, QUI CONTRACTENT UN ENGAGEMENT
DANS LA L.V.F., SONT DISPENSES DU SERVICE OBLIGATOIRE DU TRAVAIL.
Cas de blessures ou d’invalidité. – En cas de blessure,
d’invalidité ou de décès, voici le tableau
des indemnités qui seront payées aux ayants droit :
1° Aux soins médicaux pendant toute la durée de l’infirmité,
conformément aux prescriptions de la loi militaire relative à
ces cas.
2° A une rente correspondant à la gravité de l’infirmité.
Quatre catégories d’infirmités donnent droit aux
pensions mensuelles suivantes :
En outre, les blessés devenus aveugles touchent une rente supplémentaire
de 2.000 francs par mois.
Pensions aux familles. – En cas de décès, les veuves
et les enfants (jusqu’à l’âge de 16 ans), ont
droit :
1° A une indemnité de décès ;
2e A une pension mensuelle, conformément au barème suivant
:
Il est prévu en outre, des majorations de pensions par enfants
de moins de 16 ans, conformément au tableau ci-dessus :
Pour les pensionnés de 1ère catégorie……….
160 francs par mois
2e et 3e catégorie…... 200 -
4e catégorie et pour les veuves et les orphelins……………..
360 -
Pour bénéficier des avantages ci-dessus, il faut agir
dans le délai d’un an après la libération
ou le décès.
En cas de blessure ou d’invalidité temporaire ou permanent,
la demande d’indemnité ou de pension devra être adressée
au Bureau Militaire de la Légion, Quartier de la Reine, à
Versailles.
En cas de décès, il conviendra de s’adresser au
Service Social de la L.V.F., 19, rue Saint Georges, qui se chargera
des démarches nécessaires.
-
III -
DISCIPLINE ET REGLEMENT
la discipline et le règlement militaire sont ceux de l’armée
allemande, ainsi que tout ce qui concerne l’instruction, aussi
ben au dépôt qu’au camp d’entraînement.
Les cadres, officiers et sous-officiers, sont français.
- IV -
LE DRAPEAU DE LA L.V.F.
EST LE DRAPEAU TRICOLORE FRANÇAIS
Equipement – L’équipement et le matériel sont
ceux de l’armée allemande. Il faut d’ailleurs souligner
à ce sujet que les volontaires français ont été
équipés avec les armes les plus perfectionnées
qui existent actuellement et dont l’usage n’a toujours pas
été généralisé même dans l’armée
allemande.
Uniforme. – Chaque soldat a deux uniformes : l’uniforme
kaki pour le service courant, et l’uniforme de combat qui est
l’uniforme allemand comportant un écusson tricolore sur
le bras droit. Il ne saurait en être autrement ; en effet, la
France n’étant pas en guerre avec l’U.R.S.S., les
volontaires seraient considérés comme francs-tireurs s’ils
se battaient sous notre uniforme.
-
V -
ECOLE DES CADRES
Les engagés pourvus d’une instruction générale
suffisante, équivalente au baccalauréat, pourront être
admis à suivre les cours d’une école de cadres.
Ceux qui auront satisfaits aux différents examens seront promus
suivant les notes qu’ils auront obtenues. Ils seront admis au
cours de perfectionnement de Kruschyna et, de là, dirigés
sur le front.
Après un séjour en ligne, ils pourront être admis
à suivre les cours d’une école de cadres leur permettant
d’obtenir ultérieurement le grade d’officier. Ce
grade sera homologué par la suite par l’autorité
militaire.
-
VI -
LA VIE A LA CASERNE
Les Légionnaires, avant d’être dirigés sur
le camp d’entraînement et sur le front, sont logés
au Quartier de la Reine, rue Carnot, à Versailles. Ils y mènent
exactement la vie qu’on mène dans les casernes françaises
et ont quartier libre à partir de 17 heures.
-
VII -
ORGANISATION A VERSAILLES
Nourriture. – Elle est servie dans des réfectoires différents
pour les soldats, sous-officiers et officiers, qui sont tous installés
d’une façon identique. Le menu est le même pour tout
le monde, quels que soient les grades, le principe de l’égalité
absolue sur ce point étant appliqué à la légion,
sauf pour les jeunes gens de moins de 21 ans, c’est-à-dire
ceux qui, possédant des cartes d’alimentation J3, reçoivent
un supplément de nourriture.
Foyer. – Un foyer du soldat, bien aménagé, permet
aux hommes de se satisfaire dans les meilleures conditions.
Au camp d’entraînement, les soldats mènent la vie
qu’ils mèneraient dans un camp d’entraînement
français.
-
VIII -
LA VIE SUR LE FRONT
Sur le front, le Légionnaire, qui a juré fidélité
au Commandant suprême de l’armée allemande, combat
dans le cadre général de l’armée allemande.
Les enseignements de la guerre moderne ont suffisamment appris aux Français
ce que représentait la technique de l’armée allemande
pour que tous puissent être assurés qu’ils combattront
dans les meilleures conditions, avec les armes les meilleures, le matériel
le plus moderne et , ce qui est capital, que la tactique appliquée
cherchera toujours à épargner, autant que possible, la
vie de ceux qui combattent.
D’autre part, le correspondance des Légionnaires, que reçoit
journellement la légion des Volontaires français permet
d’affirmer que l’armée qui combat sur le front Est
a été aussi bien outillée que possible pour se
défendre contre le froid.
La nourriture au front. – Comme à l’arrière,
la nourriture au front est abondante et saine, le ravitaillement assuré
dans des conditions impeccables qui ont fait l’admiration de tous
ceux qui ont pu s’en rendre compte.
-
IX -
CONCLUSION
Un engagé dans la Légion des Volontaires français
contre le bolchevisme est un homme qui, poussé par un idéal,
sacrifie les satisfactions qu’il peut trouver à vivre dans
sa patrie, pour combattre cet ennemi de la civilisation qui a fait tant
de mal à son pays. Nul ne le considère comme un soldat
ordinaire, ses chefs directs autant que les autorités allemandes,
lui témoignent des égards et l’admirent. Il est
d’ailleurs typique que ceux des engagés qui n’ont
pu rester à la Légion, pour des raisons de santé,
regrettent, même après avoir connu les combats les plus
durs à l’Est, de ne pouvoir accomplir leur tâche
jusqu’au bout : continuer encore à abattre le bolchevisme.
Le geste du volontaire n’est pas encore compris de la masse. Son
heure viendra et lorsque, demain, on saura à quel immense péril
la France (comme l’Europe d’ailleurs) a échappé,
grâce à lui, on n’aura pas assez de reconnaissance
pour celui qui, au péril de ses jours, a lutté pour préserver
et sauver sa Patrie.
Légion
Des Volontaires Français
----------
Délégation Générale Militaire
----------
Citations à l’ordre de la légion
----------
Citations
à l’Ordre de la Légion
----------
DUPONT, Lieutenant
:
"Magnifique
officier dans toute l’acception du terme. Calme, réfléchi,
a enlevé énergiquement sa compagnie dans un élan
irrésistible à l’assaut des positions ennemies et
l’a portée rapidement sur l’objectif qui lui avait
été assigné. A tenu cinq jours sur la position
conquise, malgré une vive réaction de l’adversaire.
Est tombé glorieusement en laissant à ses subordonnés
un souvenir impérissable".
TENAILLE, Lieutenant
:
"Jeune
officier aux belles qualités guerrières. Modèle
d’endurance et de ténacité. S’est dépensé
sans compter du 30 novembre au 4 décembre pour assurer la défense
des positions conquises par le bataillon. A été tué
au moment où il se portait à la ligne de résistance,
pour en assurer le commandement".
SABIANI, François,
Légionnaire :
"Avait
une haute conception de son devoir. S’était distingué
le 29 mai 1942, au cours d’une patrouille de reconnaissance, par
son calme et son mépris du danger. A été blessé
mortellement, le 2 juin 1942, en accomplissant une mission de liaison".
CARRE Maurice, Sergent
:
"Chef
de groupe de premier ordre, continuellement présent à
son poste depuis le premier jour, aussi bien au cours du rigoureux hiver
1941-1942 qu’au cours de la dernière campagne d’été.
Au cours d’une reconnaissance, a trouvé, à la tête
de son groupe, une mort glorieuse, alors qu’il assurait la sécurité
du détachement".
DUFIEU Gaston, Légionnaire
:
"Premier
tireur à la mitrailleuse, blessé à son poste de
combat, le 8 mars 1943, au cours d’une reconnaissance, ne céda
qu’à regret sa pièce à son remplaçant.
Devait succomber à ses blessures peu de jours après".
TRONCHET René,
Légionnaire :
"Le
12 mars 1943, au passage de la Bérézina, bloqué
par les glaces, a fait preuve d’un magnifique courage, en se portant
sans hésiter au secours de son chef de groupe sous le poids duquel
la glace venait de se rompre. A péri victime de son héroïque
abnégation".
MERCET Paul, Légionnaire
:
"Officier
mécanicien de la marine marchande, a demandé à
combattre comme simple légionnaire sur le front de l’Est.
A trouvé une mort glorieuse, le 6 octobre 1942, en recherchant
des mines qui pouvaient s’opposer à l’avance de ses
camarades. Il lègue à la Légion des Volontaires
Français le plus noble esprit de sacrifice et d’idéal
le plus pur que l’on puisse concevoir. A été cité
à la L.F.V. (N.d.A. : erreur d’impression pour L.V.F.).
Deux fois cité pendant la guerre 1939-40".
LEROY D’ETIOLES
Raoul, Légionnaire :
"Légionnaire
plein d’allant, tombé glorieusement au champ d’honneur,
lors de l’attaque du 23 janvier 1943 sur Molodkowo".
Les deux frères
PUSCHMANN Pierre et PUSCHMANN Robert :
"
Volontaires pour servir sur le front de l’Est, ont trouvé
une mort glorieuse dans l’accomplissement de leur devoir ".
Les
présentes citations comportent l’attribution de la Croix
de Guerre légionnaire avec palme.
BOURG René,
Légionnaire du 1-638, à l’ordre de la Légion
:
"Au
cours d’une liaison en territoire ennemi, le 4 octobre 1942, est
tombé avec son groupe dans une embuscade. Malgré les sommations
d’un adversaires quatre fois supérieur en nombre, a refusé
de se rendre et continué le combat jusqu’à la dernière
cartouche. N’a laissé son arme tombée aux mains
de l’ennemi qu’après l’avoir rendu inutilisable.
Seul survivant d’une tuerie qui a coûté la vie à
19 de ses camarades.
Amputé de la jambe droite".
SCHUPBACH Nicolas,
caporal, 3e Cie, à l’ordre de la L.V.F.:
"Type
parfait du vrai légionnaire. Blessé une première
fois le 6 septembre 1942 près de Tolotschin, où il a fait
l’admiration de tous par son cran et sa ténacité
au feu. Le 26 avril 1943, près de Mitrowka, chargé d’effectuer
une liaison entre deux points d’appui, s’est trouvé
brusquement séparé de ses camarades et entouré
par des partisans postés à la lisière d’un
bois. N’est tombé aux mains de l’ennemi qu’après
avoir épuisé toutes ses munitions. A trouvé une
mort glorieuse après s’être défendu jusqu’au
bout avec acharnement. Exemple des plus belles vertus militaires, apprécié
de tous pour ses indéniables qualités d’énergie,
de courage et de fraternité d’armes".
PELLEGRINI, caporal-chef
:
"Caporal-chef
Pellegrini chef d’un groupe d’un cran admirable, placé
le 26 novembre 1942 en arrière-garde d’une patrouille profonde,
a protégé le repli pied à pied. Immobilisé
par ses blessures, s’est défendu jusqu’à épuisement
de ses munitions et s’est fait sauter pour échapper à
la capture".
LEGION DES VOLONTAIRES FRANÇAIS
ADRESSES DES PERMANENCES
Inspections Régionale d’ANGERS :
40, rue Saint-Julien, Tours. Tél. : 39-49.
MAINE-ET-LOIRE :
35, RUE SAINT-AUBIN, ANGERS. Tél. : 29-51.
INDRE-ET-LOIRE : 16, place du Maréchal-Pétain, Tours. Tél.
: 39-49.
MAYENNE : 31, rue de la Paix, Laval. Tél. : 10-84.
SARTHE : 1, avenue Thiers, Le Mans. Tél. : 15-14.
LOIRE-INFERIEURE : 11, place du Pilori, Nantes. Tél. : 135-01.
Inspection Régionale
de BORDEAUX :
6bis, rue du Temple, Bordeaux. Tél. : 885-70.
GIRONDE : 31, rue
Vital Carlès, Bordeaux.
LANDES : 15, rue Gambetta, Mont-de-Marsan. Tél. : 519.
BASSES-PYRENEES : rue Labat, Bayonne. Tél. :503-24.
Inspection Régionale
CHALONS-SUR-MARNE :
79, rue de Vesles, Reims.
MARNE : place du
Marché-aux-Fleurs, Châlons-sur-Marne. Tél. : 420.
AUBE : 71, rue Thiers, Troyes. Tél. :41-67.
HAUTE-MARNE : 10, rue Victoire-de-la-Marne, Chaumont. Tél. : 655.
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de DIJON :
3, place Grangier, Dijon. Tél. : 41-68.
COTE D’OR
: 1, place Grangier, Dijon.
YONNE : 42, rue du Temple, Auxerre. Tél. : 218.
NIEVRE : 3, place Wilson, Nevers. Tél. : 16-19.
DOUBS : 13, Grand-Rue, Besançon. Tél. : 28-48.
HAUTE-SAONE : 20, rue d’Alsace-Lorraine, Vesoul. Tél. :451.
TERRITOIRE DE BELFORT : 49, faubourg de France, Belfort. Tél. :
703.
JURA : 18, rue de Besançon, Dôle. Tél. : 644.
SAONE E-ET-LOIRE : 50, rue Gloriette, Chalon-sur-Saone. Tél. :
534.
ALLIER : 58, rue des Bouchers, Moulins.
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de LAON :
6, rue Croix-Belle-Porte, Saint-Quentin. Tél. : 37-78.
AISNE : 53, rue
Châtelaine, Laon.
ARDENNES : 20, rue Thiers, Charleville.
OISE : rue sadi-Carnot, Beauvais.
SOMME : 36, rue des Jacobins, Amiens.
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de LILLE :
73, rue Faidherbe, Lille. Tél. : 537-28.
NORD : 224, rue
Nationale, Lille.
PAS-DE-CALAIS : 22, place du Théâtre, Arras.
(Zone côtière) : 14, rue du Maréchal Pétain.
Boulogne.
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de NANCY :
11, rue Maurice Barrès, Nancy. Tél. : 537-28.
MEURTHE-ET-MOSELLE
: 11, rue Maurice Barrès, Nancy.
MEUSE : 31, rue Maginot, Bar-le-Duc. Tél. : 550.
VOSGES : 17, place des Vosges, Epinal.
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d’ORLEANS
52, rue des Carmes, Orléans.
LOIRET : 2, rue
des Anglaises, Orléans.
EURE-ET-LOIR : 26, rue du Bois Merrain, Chartres. Tél. : 666.
LOIR-ET-CHER : 26, rue Porte-Côté, Blois. Tél. : 024.
CHER : 36bis, rue Moyenne, Bourges. Tél. : 205.
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de POITIERS:
31, rue de la Cathédrale. Tél. : 16-89.
VIENNE : , rue des
Cordeliers, Poitiers. Tél. : 10-50.
VENDEE : 6 bis, rue Paul-Doumer, La Roche-sur-Yon.
DEUX SEVRES : 29, rue Ricard, Niort. Tél. :12-93.
CHARENTE : 10, rue Chabrefy, Angoulême. Tél. : 439.
CHARENTE-MARITIME : 38, rue Chaudier, La Rochelle. Tél. : 37-60.
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de RENNES :
9, rue Nationale, Rennes.
COTES-DU-NORD :
47, rue Saint-Guillaume, Saint-Brieuc.
FINISTERE : 6, rue du Parc, Quimper.
ILLE-ET-VILAINE : 9, rue Nationale, Rennes.
MORBIHAN : 18, place de l’Hôtel-de-Ville, Vannes.
Inspection Régionale
de ROUEN :
81, rue Jeanne-d’Arc, Rouen. Tél. : 396-85
SEINE-INFERIEURE
: 81, rue Jeanne-d’Arc, Rouen.
EURE : 40, rue Joséphine, Evreux. Tél. : 478.
CALVADOS : 140, rue Saint-Jean, Caen. Tél. : 48-11.
ORNE : 49, rue aux Sieurs, Alençon. Tél. : 791.
MANCHE : 12, rue Porte-Torteron, Saint-Lô. Tél. : 120.
Inspection Régionale
de l’ILE-DE-FRANCE :
1, rue Auber (9°). Tél. : 76-46.
SEINE.
SEINE-ET-MARNE.
SEINE-ET-OISE.
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de CLERMONT-FERRAND
42, rue du 11-Novembre, Clermont-Ferrand. Tél. : 69-97.
PUY-DE-DOME : 42,
rue du 11-Novembre, Clermont-Ferrand.
CANTAL : 8 ter, rue du Monastère, Aurillac.
HAUTE-LOIRE : 7, rue Chevrerie, Le Puy.
ALLIER : 7, rue Bretonnie, Montluçon. Tél. : 10-59.
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de LIMOGES :
8, faubourg du Chêne-Vert, Guéret. Tél. : 552.
CORREZE : 22, rue
de Paris, Brives. Tél. : 10-95.
CREUSE : 8, faubourg du Chêne-Vert, Guéret.
INDRE : 3, rue Jean-Jacques-Rousseau, Châteauroux. Tél. :
13-72.
HAUTE-VIENNE : 3 bis, avenue Garibaldi, Limoges. Tél. : 50-79.
DORDOGNE : 1, rue Salinière, Périgueux. Tél. : 510.
Inspection Régionale
de LYON :
17, rue de l’Hôtel-de-Ville, Lyon. Tél. : Burd. 27-04.
RHONE : 17, rue
de l’Hôtel-de-Ville, Lyon.
AIN : 3, rue Gambetta, Bourg-en-Bresse. Tél. : 354.
ARDECHE : 37, rue de la République, Le Teil. Tél. : 64
DROME : 21, avenue de la Gare, Valence. Tél. : 18-94.
ISERE : 15, rue du docteur Mazet, Grenoble. Tél. : 40-70.
JURA : 13, rue du Jura, Lons-le-Saulnier. Tél. : 499.
SAONE-ET-LOIRE : 4, rue Victor-Hugo, Mâcon. Tél. : 11-72.
SAVOIE : Chambéry. Tél. : 104.
HAUTE-SAVOIE : 3, rue Jacques-de-Nemours, Annecy. Tél. : 15-18.
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de MARSEILLE :
4, rue Paradis , Marseille. Tél. : Dragon 05-14.
BOUCHES-DU-RHONE
: 4, rue Paradis , Marseille.
GARD : 8, square de la Bouquerie, Nîmes. Tél. : 27-14.
VAUCLUSE : 24, rue Thiers, Avignon. Tél. : 675.
HAUTE-ALPES : 17, rue de Provence, Gap. Tél. : 673.
VAR : 29, boulevard de Strasbourg, Toulon. Tél. : 67-56.
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CORSE : 9, rue du Maréchal-Foch, Ajaccio. Tél. : 843.
BASSES-ALPES : 4, place du Marché. Digne. Tél. : 424.
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20, rue Flaugergues, Montpellier. Tél. 33-95.
HERAULT : 1 bis,
rue de Verdun, Montpellier. Tél. : 46-45.
AUDE : 18, rue de l’Aigle d’Or, Carcassonne. Tél. :
04-64.
PYRENEES-ORIENTALES : 1, place de la Banque, Perpignan. Tél. :
41-18.
AVEYRON : 19 bis, rue de Béteille, Rodez. Tél. : 8-69.
LOZERE : 9, rue Soubeyran, Mende. Tél. : 3-13.
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HAUTE-GARONNE :
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LOT-ET-GARONNE : 175, boulevard du Maréchal-Pétain, Agen.
TARN-ET-GARONNE : 6, rue Porte-du-Moustier, Montauban.
TARN : 33, rue Timbal, Albi.
GERS : 3, rue de la République, Auch.
ARIÈGE : 17, rue victor-Hugo, Pamiers.
HAUTES-PYRENEES : 4, rue brauhaban, Tarbes.
LOT : 15, boulevard Gambetta, Cahors. Tél. : 737.
BASSES-PYRENEES : Palais des Pyrénées, 6, rue Gachet, Pau.
VICHY : Hôtel Astrid, place d’Alliers. Tél. : 33-76
et 49-36
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