Bund
Deutscher Mädel
in der Hitler Jugend
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«
Sois fidèle, sois pure, sois allemande ! » Devise des BDM
La BDM ou «
Bund Deutscher Mädel (in der Hitlerjugend)
», «
Ligue des filles allemandes », est véritablement née
en juin 1930, même si des bureaux étaient déjà
actifs à Berlin en février de la même année.
En 1923 exista une ébauche de cette future organisation sous
l’appellation « Mädchenschaften », aussi connue
sous le nom de « Schwesternschaft der Hitlerjugend » (Confédération
des filles de la Hitlerjugend) qui rejoignit la BDM en 1930.
La
BDM, destinée aux jeunes filles de 14 à 18 ans, comprenait
également la « Confédération des jeunes filles
» ou
« Jungmädelbund », pour les 10 à 13 ans. En
1938 une nouvelle branche sera créée :
la BDM/Werk « Glaube und Schöneit » (Foi et Beauté),
pour les filles âgées de 17 à 21 ans.
Tout comme les filles, les jeunes garçons allemands âgés
de 10 à 13 ans furent incorporés dans un organisation
de jeunesse : la « DJ » (Deutschen Jungvolk), tandis que
ceux âgés de 14 à 18 ans furent incorporés
dans la « HJ » (Hitlerjugend). A noter que l’idée
de créer une catégorie pour les 6 à 10 ans (Pimpf)
dans la « HJ » avait aussi été envisagée
par le NSDAP.
La
BDM était la branche féminine de la Jeunesse hitlérienne
à l'époque du NSDAP, le Parti national-socialiste des
travailleurs allemands, ou « parti nazi »,
qui vit le jour dans les années 1920 et prit le pouvoir le 30
janvier 1933 avec Adolf Hitler comme chefl.
Jeunes
BDM
Quelques
chiffres :
Si de 1920 à 1930 les « associations de jeunes filles »,
quelles qu’elles soient, n’ont pas attiré grand monde,
le nombre de leurs membres atteindra tout de même 25.000 en 1932,
et il faudra attendre l’arrivée des nazis au pouvoir en
1933 pour voir l'ensemble des autres organisations de jeunes filles
interdites et absorbées définitivement par le NSDAP et
observer une augmentation constante des engagements sous la bannière
nazie en 1939, engagements qui s'élèveront à près
de 3,5 millions d’Allemandes, toutes organisations de jeunes filles
confondues.
Chiffre global des membres de la Hitlerjugend,y compris les organisations
féminines.
1923 - 1 200
1924 - 2 400
1925 - 5 000
1926 - 6 000
1927 - 8 000
1928 - 10 000
1929 - 13 000
1930 - 26 000
1931 - 63 700
1932 - 107 956
1933 - 2 292 041
1934 - 3 577 565
1935 - 3 943 303
1936 - 5 437 601
1937 - 5 879 955
1938 - 7 031 226
1939 - 7 728 259
Source : Nationmaster.com
Répartition en Allemagne
C’est
à partir de 1933 que la BDM va vraiment commencer à prendre
de l’ampleur en Allemagne, avec des subdivisions nationales, est,
ouest, centre, nord et est, divisées en 35 régions dès
1937 afin de mieux recruter parmi la population. Cette structure possédait
une hiérarchie pyramidale, une autonomie et une organisation
propre à chaque région et dépendante du NDSAP,
avec ses camps, ses activités et surtout ses centres d’information,
de recrutement-endoctrinement, qui connaîtront une activité
croissante. En effet,à partir du 1er décembre 1936, l’adhésion
fut rendue obligatoire pour tous les jeunes citoyens allemands âgés
de 10 à 18 ans, sous réserve qu’ils correspondent
aux critères en vigueur : pas de maladie héréditaire,
4 générations non-juives, santée mentale et physique.
Difficile d’échapper
au système :
Deuxième ordre d'exécution de la loi sur la Hitlerjugend
(Mars 25, 1939) :
« La loi de 1936 concernant l’Hitlerjugend a été
renforcée par le biais du deuxième ordre d'exécution,
qu'on appelle le règlement du service des jeunes du 25 Mars 1939.
Non seulement l'appartenance à la Hitlerjugend est devenue obligatoire
pour tous les Allemands âgés de 10 à 18 ans, mais
ceux qui ont échoué doivent faire face à la menace
de poursuites pénales. Le règlement précise également
que certains jeunes ne sont pas souhaitables en qualité de membres
du fait des critères de sélection nationaux-socialistes.
La pression croissante signifie que, tout comme les enfants furent forcés
de se joindre à la Hitlerjugend, les parents furent également
forcés d'abandonner le contrôle sur leurs enfants aux nationaux-socialistes,
qui mirent l'éducation des enfants au service de leurs objectifs.
»
Les BDM portaient
l’uniforme.
Ceux-ci
furent différents en fonction des années, des saisons
et de l’activité. Le plus souvent, sur les photos, ont
peut voir les BDM en chaussures, vestes et cravates bleu marine et ronds
de cuir tressés, chemises blanches et insignes de leur organisation.
Les activités et la formation des BDM avant la guerre :
Les
BDM se réunissaient deux fois par semaine (le mercredi et le
samedi) dans des camps ou des habitations.
Activités
: chants, spectacles, musique folklorique, danse, bricolage, couture,
sports de loisirs et collectifs tels que la gymnastique (activité
très importante), jeux en forêt, excursions, randonnées,
construction de leur propre abris, bref : tout un panel d’activités
version « scoutisme ».
Elles devaient aussi développer, sous le contrôle du chef
de camp et de leurs subalternes, la camaraderie, mais aussi la discipline,
l'obéissance, le devoir, le sacrifice, la maîtrise du corps.
L'autocritique était obligatoire afin de devenir de fidèles
partisans du national-socialisme. A terme, les jeunes BDM idéologiquement
sûres, recevaient l’anneau après avoir prêté
serment au drapeau.
Déroulement
de la journée dite « de loisirs » :
6h30
: Réveil
6h35 : 7h00 sport
7h00 : 8h00 se laver, s'habiller, ranger
8h00 : Hissez la bannière
8h10 : 8h30 Petit-déjeuner
9h30 : Formation politique « endoctrinement »
12h15 : Déjeuner
12h45 : 14h30 Loisirs
16h:00 : Pause café
19h15 : Dîner
19h45 à 20h45 : Soirée entre copines, « Adolf für
alles» avec discussions sur la Patrie, les livres, revues, la
journée… Chants…
20h45 : Amenez la bannière
21h30 : Au lit et « dormir »
Le serment
au drapeau
En dehors de la vie de camp, il est à noter que l’organisation
des BDM donnait à ses membres la possibilité de partir
en vacances en Allemagne, mais aussi à l’étranger,
et faisait également des « offres sociales » aux
familles en organisant des vacances au ski ou à la campagne.
Toutes ces activités furent plutôt bien perçues
par toutes celles qui n’avaient jamais quitté leur domicile…
Cela donna à beaucoup un sentiment de liberté jamais connu
auparavant…et le tout pour 35 pfennigs par mois !
Le
rôle de la BDM au sein du III Reich. Finalité première
:
Toutes
les couches sociales allemandes furent concernées, même
si au départ ce furent plutôt « la bourgeoisie »
et les fonctionnaires qui envoyèrent leurs filles à la
BDM, souvent pour des raisons plus calculatrices qu'une adhésion
pure et simple à l’idéologie nazie.
Le
rôle de ces jeunes filles et jeunes femmes de la BDM pourrait
se résumer à trois mots : « KKK » ou «
Kinder, Kirche, Küche » soit « enfants, église
et cuisine », qui résument à eux seuls les obligations
de toute femme allemande dans la société de l’époque,
en accord avec les valeurs et la morale de l’Eglise, mais surtout
avec celle de l’idéologie nazie… Devenir une femme
allemande, en vue d’une préparation au mariage et à
la maternité et en veillant sur la « chaleur du foyer domestique
», idéal pour l’Homme allemand, le futur «
héros » combattant, le tout avec le soucis d’agir
pour le besoin du peuple allemand, et d’élever ainsi des
générations d’enfants aussi misogynes que leurs
pères, dans la dureté et la fierté du national-socialisme,
qui lui œuvrait dans une optique d’eugénisme pour
l’Allemagne, digne représentante de la race aryenne, la
race pure… aux enfants blonds.
La BDM en guerre :
On
a vu précédemment les activités et la formation
en camps de jeunesse avant la guerre. A partir de septembre 1939, l’Allemagne
en guerre modifiera les activités des membres de la BDM qui seront
requis dans presque toutes les activités utiles à la guerre,
telles que la garde d'enfants orphelins, l'aide à la scolarisation
des enfants dans des camps à la campagne (Kinderandverschickungen),
la cuisine pour les sans-abris, les récoltes à la campagne,
le receuil des dons , la réparation des uniforme des soldats,
le soutien moral (voire physique), l'aide aux infirmières dans
les hôpitaux de campagne, la préparation et l'envoi de
colis aux soldats, l'organisation des chorales, du ramassage de vêtements
et des vieux journaux, la livraison du charbon, le soutien aux civils
après les bombardements, la prise en charge des refugiés
et des soldats dans les gares. Tout ceci organisé en fonction
de l’âge des jeunes filles, partout où les hommes
allaient faire défaut au cours de la guerre.
Certains membres de la BDM recevront vers la fin 1944 un entraînement
paramilitaire ou effectueront « un service militaire » afin
de servir dans la Flak (Flak Helferinnen), ou en tant qu'opératrices
de signaux au service des projecteurs anti-aériens. Certaines
seront même enrôlées dans le Volksturm lors les «
derniers jours ».
Toutefois, lors de toutes mes recherches, je n’ai jamais trouvé
d’indices tendant à prouver que des membres de la BDM devinrent
des « Aufseherinnen » (gardiennes SS de camps de concentration).
Il semble que des femmes de toutes les classes sociales rejoignirent
volontairement l'organisation SS-Gefolge (pendant de la SS pour les
femmes) afin d'effectuer ce sinistre travail.
Pour Himmler, pas question de voir des unités de femmes armées,
même si Bormann y pensa sérieusement en 1943. Cependant,
rien n’interdit de penser que des jeunes filles de la BDM ayant
atteint l’âge de quitter leur organisation, aient pu, au
gré des circonstances de la guerre, se retrouver « Aufseherinnen
», comme d’autres se retrouvèrent à des postes
d’auxiliaires subalternes dans la Wehrmacht, la Kriegsmarine,
la Luftwaffe, les « Reimahg » (les usines-camps de fabrication
d’avions) ou dans toute autre unité. En 1944, le nombre
d’auxiliaires féminines dans l’armée allemande
atteignait presque le nombre de 500.000. Certaines avaient été
recrutées dans les pays conquis.
Himmler devant
des BDM
Mais
il faut garder en tête que lorsqu’une jeune fille de la
BDM atteignait l'âge de 18 ans, elle pouvait passer à la
« BDM /Werk Glaube und Schöneit » jusqu'à ses
21 ans. Elle pouvait aussi rester membre de la BDM - si elle était
"chef"- jusqu'à ce qu'elle se marie et ait des enfants
(la majorité des leaders nationaux et régionaux avaient
entre 20 et 30 ans).
Dans le cas contraire, elle devait rejoindre le service national du
travail, le Reichsarbeitsdienst, ou d'autres organisations comme la
NSF (N.S. Frauenschaft - Ligue des Femmes national-socialistes).
Il
est à noter, et c’est important afin de ne pas faire d’amalgames,
que lorsqu’un membre de la BDM rejoingnait la Luftwaffe en tant
qu'Helferin, la croix rouge allemande (RDC), le Volksturm, les «
Feuerwehr » (pompiers) ou une des organisations citées
précédemment, elle n’était plus membre de
la BDM, mais bien de ces unités.
Aucun crime de guerre n’a d’ailleurs été imputé
à la BDM à la fin de la guerre. Leur organisation a simplement
été dissoute et interdite, et leurs biens furent confisqués.
Un
petit détour par la NSF :
Pour
les femmes au-delà de 21 ans ou quittant les BDM, il exisait
la NSF :
Il
est important de savoir qu'à partir de 1943 la NSF (sous la coupe
de Gertrud Scholtz-Klink, Reichsfrauenführerin (leader des femmes
du Reich) était l'organisation officielle nazie pour les femmes,collaborant
avec le Deutsche Frauenwerk (Mouvement des femmes allemandes, DFW) dans
lequel les anciennes organisations non-nazies avaient été
regroupées. NSF, DFW, DAF (Frauenamt der Deutschen Arbeitsfront
- Bureau des femmes du travail allemand; une organisation universelle
nazie) ,DRK (Deutsches Roten Kreuz - Croix Rouge allemande), «
Reichsarbeitsdienst der weiblichen Jugend » (Service national
du travail de la jeunesse féminine), mais aussi le RDC ou le
NSV, ne représentaient finalement qu’une seule organisation
regroupant l'ensemble des organisations de femmes allemandes. La NSF
était donc une organisation largement ramifiée qui offrait
au Reich un large réservoir de personnel et une structure organisationnelle
couvrant l’ensemble de l’Allemagne ainsi que les pays annexés.
Gertrud Scholtz-Klink
Hitler et ses sinistres sbires utilisèrent la naïveté
de l’adolescence pour la manipuler à leur profit, mais
il serait faux de croire que toute la jeunesse allemande adhéra
avec un enthousiasme débordant aux idées du national-socialisme,
même si les chiffres indiquent plus de 80 % d’adhésions
obligatoires au début de l'année 1940. L’esprit
n’y était pas toujours.
Le
choix n’existait pas, il était imposé.
Les
jeunes filles ou jeunes femmes (BDM ou non) qui refusaient le rôle
de « reproductrices » de la race aryenne ou
de « catins de la troupe » (car elles participaient aussi
accessoirement « au repos du guerrier »), ou qui n'adhéraient
pas à l’idéologie nazie, pouvaient être internées
en camp de concentration en tant qu' « asociales ». Certaines
d’entre-elles deviendront les subalternes des gardiens SS des
camps avec autant de zèle dans la cruauté que ces derniers.
Le mécontentement que cette jeunesse montrait envers le régime
nazi fut assez fort pour que des groupes de jeunes et des étudiants
(sans oublier les groupuscules politiques et religieux ainsi que les
militaires, mais c’est une autre histoire) essayent vainement
de s’opposer au régime nazi et ce malgré une terrible
répression et la menace de la peine de mort.
L’histoire
du mouvement des jeunes « Edelweißpiraten », qui comptait
environ mille membres, dont 13 seront pendus sur la place publique de
Cologne en octobre 1944, le rappelle.
Les « Edelweißpiraten » seront plus radicaux et pragmatiques
que la Rose Blanche (die weiße Rose), groupe de jeunes étudiants
et résistants allemands qui appela par des tracts à la
chute du IIIe Reich ; action qui se soldera par l’exécution
de Sophie Scholl, décapitée le lundi 22 février
1943, après son procès à Munich, pour haute trahison,
propagande subversive, complicité avec l'ennemi et démoralisation
des forces militaires. Le même motif sera retenu à l'encontre
de son frère Hans et de Christoph Probst. D'autres peines furent
prononcées à l'encontre des membres de Hambourg et de
Munich et de ceux soupçonnés de les avoir approché.
« Edelweißpiraten
» en 1940
La répression de toute résistance à l’idéologie
nazie se paya donc au prix fort. Selon les estimations, 200.000 condamnations
à une peine de prison furent prononcées, prés d’un
million de personnes furent envoyées dans les camps de concentration
ou enrôlées de force dans des bataillons disciplinaires,
dont le tristement célèbre 999. De plus, 30.000 seront
exécutées durant les 12 ans de règne du nazisme
pour crimes politiques ou de droit commun.
Sans
rien ôter à l’action de résistance de la Rose
blanche et à celle de Sophie Scholl, je rappelle que tout comme
son frère et sa sœur Inge Scholl, ils furent séduits,
au début, par le nazisme. Ils ont en effet fait partie, contre
l’avis de leurs parents, de la Ligue des jeunes filles allemandes
et de la Hitlerjugend. L’erreur est humaine.
Inge
Scholl témoigne :
« Autre chose nous séduisit, qui revêtait pour nous
une puissance mystérieuse : la jeunesse défilant en rangs
serrés, drapeaux flottants, au son des roulements de tambour
et des chants. Cette communauté n’avait-elle pas quelque
chose d’invincible ? Quoi d’étonnant à ce
que Hans, Sophie, et nous tous, nous trouvions bientôt engagés
dans la Jeunesse hitlérienne ? »
La guerre imposera une fin définitive au « scoutisme »
des premiers temps et la dure réalité du conflit rattrapera
une jeunesse endoctrinée et prête dans son ensemble à
servir la cause du régime nazi.
D’ailleurs,
il semble qu’au fil du temps, l’enthousiasme et le dynamisme
des jeunes des années 1930 firent place à la dictature
de la délation, à un opportunisme professionnel, voire
même à l'aliénation. Un rapport publié par
l'unité intérieure de la SD le 12 aôut 1943 décrit
l'attitude relativement pessimiste et cynique des membres de la Jeunesse
hitlérienne.
Avec du recul, on peut dire que jamais dans l’histoire l’encadrement
de la population et la structuration de l’appareil politique,
économique et social ne furent poussés aussi loin que
dans l'Allemagne nazie (à part dans l’actuelle Corée
du Nord). Tout était hiérarchisé, encadré,
organisé. Chaque civil, enfant, femme ou homme, quelles que soient
ses activité privées, devait pouvoir être distingué
dans sa fonction par un uniforme qui lui enlevait tout anonymat.
L’uniforme, les pattes d’épaule, les insignes de
col et de manche, les brassards, les fourragères, les drapeaux,
la variété des coiffures, casquettes, calots et bonnets
permettaient à tout Allemand de savoir qui était qui,
voire même de se valoriser par rapport à l’organisation
à laquelle il appartenait et, conformément à l’idéologie
nazie, de savoir que tout le peuple était au service du Reich.
Les structures politico-militaires (NSDAP, SS., SA) seront les axes
de ces organisations : la jeunesse, (H.J. et B.D.M.), les femmes (N.S.
Frauenschaft), les étudiants (Studentenbund), les ouvriers et
employés (Deutsche Arbeitsfront) et de façon générale,
toute l'organisation du travail (Reichsarbeitsdienst, Kraft durch Freude.)
etc
Les chefs :
A partir de 1931 et jusqu’en 1934, La BDM est gérée
directement par le Reichsjugendführer der NSDAP, chef de la Hitlerjugend
auprès de l’état-major de la direction des SA, Baldur
von Schirach dont l’objectif était de nazifier la jeunesse
allemande.
La tentative de prise de contrôle par le « NSF/ Nationalsozialistische
Frauenschaft » (Organisation national-socialiste des femmes) qui
pensait à juste titre pouvoir mieux gérer les sections
féminines sera empêchée par Hitler. Toutefois, en
1934, Trude Buerkner-Mohr, femme d'instruction moyenne qui travaillait
auparavant à la Poste fut nommée vice-présidente
de la BDM « BDM-Reichsreferentin », titre qui impliquait
une subordination à la Hitlerjugend. Elle quittera ce poste fin
1937, suite à son mariage mais aussi parce que le statut de la
BDM exigeait que ses membres et surtout ses leaders soient célibataires
et sans enfant.
Elle sera remplacée par le Dr Jutta Rüdiger, 26 ans, docteur
en psychologie qui reprendra le rôle de « BDM Reichsreferent
» et « s’alliera » à Baldur von Schirach
et à son successeur, Arthur Axmann (en 1940), qui en retour offriront
des conseils et leur appui afin de contrer la volonté de prise
de contrôle du NFS (N.S. Frauenschaft), la Ligue des femmes nazies,
et de leur influant chef, Gertrud Scholtz-Klink « Reichsfrauenführerin
» (leader des femmes du Reich).
Femme autoritaire, Jutta Rüdiger sévira jusqu'à la
dissolution de la BDM en 1945 et niera avoir approuvé la formation
aux armes de certaines BDM, ce qui semble avoir été reconnu
comme vrai par les tribunaux.
Fin de la guerre :
L’organisation
de la BDM dissoute, certaines filles furent recrutées dans le
Werwolf où elle étaient destinées à une
guérilla d’arrière-garde dans les zones alliées.
Un de leur ancien chef, Ilse Hirch, faisait partie de l’équipe
qui assassina Oppenhoff Franz, le maire d’Aix-la-Chapelle en mars
1945, pour « entente avec les Alliés ».
Pour
les autres, les survivantes, après les viols et les avortements,
il ne leur restait plus qu’à survivre dans un pays à
la merci de l’occupant et reprendre le cours d’une jeunesse
perdue qui laissera pour beaucoup d’entre-elles le sentiment amer
d’une défaite et la honte des exactions commises par leur
peuple au profit d’une idéologie à laquelle elles
avaient adhérées…de gré ou de force.
Sources
:
http://www.bdmhistory.com http://www.herodote.net http://de.metapedia.org/wiki/Bund_deutscher_Mädel
http://www.milifemmes.org
http://www.akribeia.fr http://fr.wikipedia.org/wiki/Aufseherin http://www.encyclopedie.bseditions.fr
http://germanhistorydocs.ghi-dc.org
http://www.crwflags.com http://www.witzgilles.com http://webetab.ac-bordeaux.fr
http://www.jeuxdepiste.com http://www.cegesoma.be
http://www.chronique-shoah.com http://www.tacite.ch http://resistanceallemande.online.fr
http://www.ushmm.org http://www.nationmaster.com/encyclopedia http://pagesperso-orange.fr/foucherans39
http://theatrumbelli.hautetfort.com
http://de.wikipedia.org http://einestages.spiegel.de http://en.allexperts.com
http://knowledgerush.com http://wapedia.mobi http://wordpress.com http://ww2db.com
http://www.dhm.de http://www.gbg.kbs-koeln.de http://www.jewishvirtuallibrary.org
http://www.klinkhardt.de http://www.lerntippsammlung.de http://www.lsg.musin.de
http://www.martinschlu.de http://www.megaessays.com
http://www.militaryhistoryonline.com http://www.peerpapers.com http://www.uniforminsignia.net
http://www.walpersberg.de
http://anarchismenonviolence2.org http://www.museenkoeln.de http://www.life.com/Life/
http://www.militaryphotos.net
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