L’Holodomor, nouvel avatar de l’anticommunisme « européen »
Par Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7
Débats autour de cet article-->ICI


Annie Lacroix-Riz

 

 

Nous remercions Madame Annie Lacroix-Riz de nous avoir autorisés à mettre en ligne cet article.
Celui-ci risquant fort de déclencher une polémique sur le forum, nous tenons à préciser que ce qui suit est l’opinion de l’auteure. Comme d'habitude, nous tenons à la ligne « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrais pour que vous puissiez le dire ».
Remarquons cependant qu'il y a une marge non négligable entre ce que l'historienne nous dit et ce que certains en ont conclu via de grossières exagérations.
Bonne lecture !


Daniel Laurent et HistoQuiz

Depuis novembre 1917 se sont sans répit succédé des campagnes antibolcheviques aussi violentes que diverses, mais celle de « la famine en Ukraine » lancée en 1933 a depuis vingt ans pris le dessus.
Elle se déchaîne quand les grands impérialismes, Allemagne et États-Unis en tête, avides depuis le 19e siècle de piller les immenses ressources de l’Ukraine, se croient en mesure d’y parvenir. La conjoncture sourit au Reich en 1932-1933, quand le Sud de l’URSS (Ukraine et autres « terres noires », Nord du Caucase et du Kazakhstan) fut frappé par une considérable baisse des récoltes et l’ensemble de l’Union par des difficultés d’approvisionnement entraînant le retour à un strict rationnement.
Grave « disette », surtout pendant la « soudure » (entre deux récoltes), non spécifiquement ukrainienne, selon la correspondance diplomatique française; « famine » ukrainienne selon les rapports de 1933-1934 des consuls allemands et italiens, exploités par les États ou groupes affairés à la sécession de l’Ukraine : Allemagne, Pologne, centre majeur d’agitation à Lwow, et Vatican.

Cette disette ou cette famine résultait de phénomènes naturels et sociopolitiques : une sécheresse catastrophique se doubla des effets de la rétention croissante des livraisons (abattage du bétail compris), depuis le tournant des années vingt, par les anciens koulaks (paysans les plus riches) rebelles à la collectivisation. Cette fraction, en lutte ouverte contre le régime soviétique, constituait, en Ukraine, une des bases du soutien à l’« autonomisme », habillage sémantique de la sécession, au bénéfice du Reich, de la région agricole reine des « terres noires », en outre premier bassin industriel du pays.
L’appui financier allemand, massif avant 1914, s’était intensifié pendant la Première Guerre mondiale, où l’Allemagne transforma l’Ukraine, comme les Pays Baltes, en base économique, politique et militaire du démantèlement de l’empire russe. La République de Weimar, fidèle au programme d’expansion du Kaiser, continua à financer « l’autonomisme » ukrainien. Les hitlériens affichèrent à leur arrivée au pouvoir leur plan de saisie de l’Ukraine soviétique, et tout l’autonomisme ukrainien (les fonds policiers, diplomatiques et militaires convergent) se rallia entre 1933 et 1935 au Reich, alors plus discret sur ses visées sur le reste de l’Ukraine.

L’URSS ne contrôlait alors en effet que l’Ukraine orientale (Kiev-Kharkov), redevenue soviétique depuis 1920, après la sécession opérée pendant la guerre civile-étrangère : de gros morceaux de l’Ukraine lui avaient été arrachés ou non attribués, en dépit de l’appartenance ethnique de leur population, des promesses françaises, en 1914, de remettre des dépouilles de l’empire austro-hongrois à la Russie tsariste alliée et de la fixation en 1919 de la « ligne Curzon ». L’impérialisme français, un des deux maîtres (avec Londres) de la guerre étrangère faite aux Soviets puis du « cordon sanitaire » qui suivit son fiasco, offrit à la Roumanie dès 1918 la Bessarabie (Moldavie, capitale Kichinev), ancien pan de l’empire russe, et la Bucovine; la Tchécoslovaquie en reçut d'emblée la Ruthénie subcarpathique ; la Pologne de Pilsudski, en 1920-1921, l’Ukraine occidentale ou Galicie orientale, naguère autrichienne ? capitale Lemberg (en allemand), Lvov (en russe), Lwow (en polonais), Lviv (en ukrainien) ?, avec l’aide du corps expéditionnaire français dirigé par Weygand. Et ce alors que la « ligne Curzon » (nom du secrétaire au Foreign Office) avait en 1919 estimé « ethniquement » russe ce territoire, reportant la frontière russo-polonaise de 150 km à l’Ouest de l’Ukraine russe : la « Russie » devait le recevoir de ses alliés quand eux-mêmes et les Blancs auraient chassé les bolcheviques, ce qui ne se produisit point.

Ce distinguo géographique est décisif, car Lwow devint ? et Lviv demeure ? un centre majeur du tapage sur la « famine en Ukraine » allemand, polonais et vatican qui commença à l’été 1933, c'est à dire après qu’une excellente récolte soviétique eut mis fin à la crise des approvisionnements.
S’il y avait eu en 1932-1933 famine, portée à son maximum pendant la « soudure » (entre les deux récoltes), juillet 1933 marqua son terme. La campagne fut relayée par tout le camp antisoviétique, États-Unis inclus, où la presse germanophile du groupe Hearst s'en empara.
La famine n’avait pas été « génocidaire », ce qu’admettent tous les historiens anglo-saxons sérieux, tels R.W. Davies et S. Wheatcroft, non traduits en français, à la différence de Robert Conquest, agent des services secrets britanniques devenu prestigieux « chercheur » de Harvard, idole de la « faminologie » française depuis 1995 (1).
La campagne originelle n’avait même pas brandi le « génocide » : Berlin, Varsovie, le Vatican, etc maudissaient Staline, les Soviets ou les judéo-bolcheviques, stigmatisaient leur férocité ou leur « organisation » de la famine et décrivaient une Ukraine poussée par la faim au cannibalisme.
Les Français, quant à eux, imputaient aux plans sécessionnistes du trio ce vacarme lancé alors que le Reich promettait au dictateur polonais Pilsudski, si celui-ci restituait Dantzig et son corridor, de lui remettre sur un plateau l’Ukraine soviétique qu’ils conquerraient bientôt ensemble : François-Poncet, délégué du Comité des Forges et ambassadeur à Berlin, ricanait des sanglots quotidiensversés par la presse du Reich sur le martyre ukrainien, grosse ficelle à visées extérieures (annexer l’Ukraine) et intérieures (« flétrir les résultats du régime marxiste (2) » ).

L’abondante correspondance militaire et diplomatique d’époque exclut la thèse de la naïveté des « benêts » prosoviétiques, aveugles, pendant leur voyage de septembre 1933 en Ukraine, aux mensonges et cachotteries de Moscou, tel Édouard Herriot : c'est à dire la thèse soutenue en 1994 par le démographe Alain Blum qui a initié en France le chiffre des « 6 millions de morts ».
Ce symbole concurrentiel auxquels les Ukrainiens antisémites tenaient tant – il fallait faire au moins aussi bien que les juifs, avant de faire beaucoup plus, 7, 9, 10, 12, jusqu'à 17 millions à ma connaissance (pour un effectif total d’une trentaine de millions d’Ukrainiens soviétiques) ?, fut adopté dans Le Livre noir du Communisme en 1997 par Nicolas Werth.
Encore celui-ci réfutait-il alors la thèse « génocidaire » qu’il soutient depuis son engagement en « 2000 dans un projet de publication de documents sur le Goulag (6 volumes, sous l’égide de la fondation Hoover et des archives d'État de la Fédération de Russie) (3) ».
Chiffre doublement irrecevable : 1° Alain Blum le déduit d’estimations démographiques, puisque l’URSS ne fit aucun recensement entre 1926 et 1939 : or, entre ces dates, dans le cadre d’un boom industriel voué, depuis le début de la grande crise capitaliste, à la défense contre la menace allemande, eurent lieu de gigantesques mouvements de population interrégionaux, affectant particulièrement l’Ukraine agricole collectivisée. La faible croissance de la population ukrainienne entre les deux recensements n’autorise donc pas l’équivalence : déficit démographique égale morts de famine; 2° le mode de calcul de l’estimation est absurde : Alain Blum s’est aligné sur des statisticiens russes qui en 1990 ont regroupé la décennie 1930 de pertes présumées ? 6 millions ? sur la seule année 1933 (4).

Le chiffre fatidique fut repris par des « soviétologues » français liés, tel Stéphane Courtois, ou non aux champions de « l’Ukraine indépendante » orange. Absurdité suprême, dans l’Ukraine orientale seraient donc mortes en quelques mois autant de victimes ? voire deux ou trois fois plus ? que de juifs furent exterminés, de 1939 et surtout de 1942 à 1944, sur un territoire étendu de la France à l’Oural ; et ce sans laisser aucune des traces visibles, photos ou écrits laissés par le génocide nazi.

C’est dans ce contexte que s’agitèrent en France des groupes « ukrainiens », telle l’association « Ukraine 33 » qu’hébergea l’archevêché de Lyon, avec pour président d’honneur Mgr Decourtray.
Elle relève de l'autorité du Congrès ukrainien mondial, sis à Washington et présidé par Askold S. Lozynskyj, dont le New-York Times publia le courrier suivant du 18 juillet 2002 : « quand les Soviets furent contraints à la retraite devant l’invasion des nazis en juin 1941, ils massacrèrent leurs prisonniers […] d’Ukraine occidentale arrêtés et internés par dizaines de milliers en 1939 […]. Ce fut accompli avec l’aide des communistes locaux, surtout ethniquement juifs. Ce massacre ne constituait malheureusement pas une aberration des œuvres soviétiques en Ukraine. En 1932-33 en Ukraine orientale, les Soviets avaient déjà assassiné environ 7 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ukrainiens au moyen d’un génocide stratégiquement planifié de famine artificielle. L’homme choisi par Joseph Staline pour perpétrer ce crime était un juif, Lazare Kaganovitch.

Le célèbre historien britannique Norman Davies a conclu qu’aucune nation n’avait eu autant de morts que l’ukrainienne. Ce qui fut dans une large mesure le résultat des œuvres à la fois des communistes et des nazis. Les Russes et les Allemands étaient des barbares. Mais les juifs étaient les pires.
Ils trahirent leurs voisins et le firent avec tant de zèle ! (5) » .

Ces antisémites frénétiques se montrèrent plus discrets en France, où ils flagornèrent des associations juives et la Ligue des Droits de l'Homme dans des « colloques internationaux » et débats sur « les génocides » (juif, arménien, ukrainien) (6). Ils exigèrent en 2005-2006 mon exclusion de l’université du président de Paris 7 puis du président de la République Jacques Chirac, me taxant de « négationnisme » pour avoir adressé par Internet à mes étudiants un recueil critique (cité plus loin) d’archives sur les bobards de la campagne germano-vaticano-polonaise de 1933-1935. Ils ne me pardonnaient surtout pas d’avoir rappelé en 1996 le rôle, dans l’Ukraine occupée par la Wehrmacht, de l’Église uniate de Galicie orientale soumise au Vatican et confiée à l’évêque (de Lwow), Mgr Szepticky, qui bénit les tueries de la division ukrainienne SS Galicia issue des groupements du nazi uniate Stefan Bandera (7).
Ajoutons à ces dossiers compromettants pour les hérauts de « l’Holodomor » que j’ose affirmer que la diabolisation du communisme et de l’URSS ne relève pas de l’analyse historique mais de campagnes idéologiques, que, non contente d’être marxiste, je suis juive et qu'un de mes grands-pères a été tué à Auschwitz ? fait que j’ai rendu public en 1999, face à une autre campagne (8) , et que ces excités connaissaient (9) : tous éléments de nature à les mobiliser.

Faillit se réaliser le rêve d’arracher jusqu'à l’appui des juifs de France à une campagne contre une « judéo-bolchevique » travestie en « négationniste » !
Le harcèlement, contre lequel se dressèrent le Snesup et le PRCF, qui lança en juillet 2005 une efficace pétition soutenue par la (seule) Libre Pensée (10), se relâcha après que les « Ukrainiens » eurent le 25 mai 2006, sous la protection de la police du ministre de l'intérieur N. Sarkozy, rendu hommage à l’Arc de Triomphe au grand pogromiste Petlioura. Émigré en France après ses forfaits de 1919-1920, il avait été abattu en 1926 par le juif russe émigré Schwartzbard, et la défense de celui-ci avait généré la Ligue contre l'antisémitisme (LICA) devenue en 1979 LICRA. Celle-ci dénonça enfin, le 26 mai 2006, via son président Patrick Gaubert ? après plusieurs vaines mises en garde de la prétendue « négationniste » Lacroix-Riz ?, ces antisémites de choc.
Le tapage des groupuscules « ukrainiens » va-t-il reprendre ici, stimulé par le Parlement européen ?

L’Ukraine occidentale orange, tutrice (officielle) de l’Ukraine entière, occupe à nouveau le centre d’une campagne qui, depuis l’ère Reagan – phase cruciale du démantèlement de la Russie mis en œuvre depuis 1945 par les États-Unis ?, doit tout ou presque à Washington, de même que la précédente devait tout à l’argent allemand. Ses champions empilent les millions de morts d’une Ukraine orientale dont les ressortissants, pourtant concernés au premier chef, n’ont jamais rejoint la meute. La CIA a joué en revanche les chefs d’orchestre, appuyée sur 1° des « Ukrainiens » antisémites et antibolcheviques, collaborationnistes éminents sous l'Occupation allemande, émigrés quand la Wehrmacht fut chassée d’Ukraine ou après mai 1945 aux États-Unis, au Canada ou en Allemagne occidentale; 2° sur certaines universités américaines prestigieuses, dont Harvard et Stanford, relayées ensuite par les universités « occidentales » (Europe orientale incluse) que les financements américains ont gratifiées (en pleine misère des crédits publics de recherche) d’une foule de colloques et commandes éditoriales sur « la famine génocidaire en Ukraine ».

Le soutien financier et politique américain a généré la campagne « Holodomor » des gouvernants ukrainiens ? qui ont en 2008 érigé en héros national Stefan Bandera, « chef de l’organisation terroriste ukrainienne en Pologne » (11) prétendument « indépendantiste » (pas du Reich), criminel de guerre émigré en 1945 en zone d'occupation américaine, organisateur, depuis sa base de Munich, d’assassinats de masse jusqu'aux années cinquante dans l’Ukraine redevenue soviétique (12). Privé d’un tel soutien, le vacarme s’arrêterait ou perdrait tout écho international.
Le « Parlement européen », en reconnaissant le 23 octobre 2008 « l’Holodomor (famine provoquée artificiellement de 1932-1933 en Ukraine) comme “un crime effroyable perpétré contre le peuple ukrainien et contre l'humanité” », révèle sa stricte dépendance envers les États-Unis, maîtres de l’Ukraine « indépendante », en concurrence avec l’Allemagne, dont la grande presse affiche un zèle pro-ukrainien égal à celui de l’actuelle Pologne, héritière des « colonels » Josef Beck et consorts.

Bibliographie sommaire : conjoncture ukrainienne germano-vaticano-polono-américaine, Annie Lacroix-Riz, Le Vatican (réf. n. 7); Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, 2006, rééd. 2010; De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, même éditeur, 2008;
et surtout mise au point imminente de la synthèse présentée à mes étudiants en 2004, « Ukraine 1933 mise à jour de 2008 », (« Sur la “famine génocidaire stalinienne” en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane », www.historiographie.info), qui a déclenché la fureur des tenants de « l’Holodomor ».
Retenir de la bibliographie Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987, épuisé mais téléchargeable: cet ancien photographe y a montré que les photos des campagnes ukrainiennes de 1933-1935 puis de l’ère reaganienne (articles, ouvrages, films) provenaient des collections de la famine de 1921-1922, bilan de 7 ans de guerre mondiale puis de guerre étrangère et civile, et a éreinté de façon très argumentée les sources écrites et photographiques de l’ouvrage maître de Conquest (chapitre 7, « Harvest of deception »
(« moisson de tromperie ») et surtout p. 86-90; Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars: From World War to Cold War, 1939-1953. New Haven & London: Yale University Press, 2006, qui estime à « 35 000 cadres militaires et du parti en Galicie orientale [soviétique] entre 1945 et 1951 » le bilan des massacres perpétrés par les banderistes, p. 325.

(1) Respectivement, The years of Hunger, Soviet agriculture 1931-1933, New York, Palgrave Macmillan, 2004, et Harvest of Sorrow, Soviet Collectivization and the Terror-Famine. New York, Oxford University Press, 1986, traduit en 1995 (et ma mise au point Internet, bibliographie sommaire).
(2) Dépêche 727 à Paul-Boncour, Berlin, 5 juillet 1933, Europe URSS 1918-1940, vol. 986, relations Allemagne-URSS, juin 1933-mai 1934, archives du Quai d'Orsay (MAE).
(3) http://www.ihtp.cnrs.fr/spip.php?article98 (site IHTP); sur le rôle antisoviétique officiel de cette fondation étroitement liée au Département d’État, référence de la n. 1.
(4) Alain Blum, Naître, vivre et mourir en URSS, 1917-1991, Paris, Plon, 1994, p. 96-99 et n. 61, p. 243.
(5) http://zustrich.quebec-ukraine.com/news02_shmul.htm, traduction ALR. Le polonophile Davies, qui a obtenu son doctorat à Cracovie, doit sa notoriété à sa minimisation de la destruction des juifs de Pologne, qui l’a opposé à plusieurs historiens américains (Lucy S. Davidowicz, Abraham Brumberg et Theodore Rabb).
(6) « Mémoires partagées des génocides et crimes contre l’humanité », « colloque international » du « Collectif Reconnaissance », 28-29 avril 2006, ENS Lyon, etc. (documentation Internet intarissable).
(7) Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide (1914-1955), Paris, Armand Colin, 1996, rééd. 2007, p. 414-417, et infra.
(8) Quand fut contesté mon travail sur la fabrication et la livraison au Reich de Zyklon B « français » (de l’usine de Villers-Saint-Sépulcre) par la société mixte Ugine-Degesch, Industriels et banquiers français sous l’Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, 1999, index.
(9) Et dont leur prose a régulièrement fait état au cours de leur campagne de 2005-2006.
(10) Parmi les organisations sollicitées non signataires, le PCF, la Ligue des Droits de l'Homme, le MRAP, diverses associations juives, le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire, l’Association des Professeurs d'Histoire et Géographie (APHG), etc.
(11) Dépêche 30 de Léon Noël, ambassadeur à Varsovie, 15 janvier 1936, SDN, vol. 2169, Pologne, dossier général, février-juillet 1936, MAE.
(12) Lacroix-Riz, Vatican, loc. cit., Tottle, chap. 9-10 ; Mark Aarons et John Loftus, Des nazis au Vatican, Paris, O. Orban, 1992, index Bandera ; Christopher Simpson, Blowback. America’s recruitment of Nazis and its effects on the Cold War, New York, Weidenfeld & Nicolson, 1988, index Bandera, etc.

Extrait : Le choix de la défaite


Pour vos réunions, cours, conférences...4 DVD exceptionnels :
Le Choix de la défaite
De Munich à Zurich
Europe : mythe et réalités
Le mythe de la bonne guerre

COMMANDER

Menu