Au
lendemain de la prise de pouvoir des communistes en Chine, le nouveau
gouvernement chinois déclarait : "que le Tibet est un territoire
appartenant à la Chine et que sa population crie pour la libération
des forces impératrices".
En octobre 1950, la Chine pénètra au Tibet jusqu’à
Chamdo, la capitale de la province de Kham, où se trovait le
quartier général de l’armée tibétaine.
La Chine continua l’invasion et prit les provinces du nord en
évitant les affrontements militaires pour empêcher que
ses relations internationales ne se détériorent.
Le Dalaï-lama, dirigeant du Tibet, âgé de 15 ans,
et son entourage décidèrent alors de choisir un gouvernement
officiel, d’évacuer la capitale et de mettre sur pied un
gouvernement provisoire près des frontières indiennes.
Le 9 septembre 1951, 3 000 soldats chinois entrèrent dans Lhassa,
la capitale. En 1956, une révolte éclata, aussitôt
brisée dans un bain de sang. L’armée chinoise renforca
ses effectifs jusqu’à 100 000 hommes dans le but d’éliminer
les rebelles.
La Chine prit des mesures encore plus radicales. Elle détruisit
et pilla les monastères, emprisonna les nobles et les moines.
Les Chinois torturèrent et exécutèrent en publique
ces hommes dans l’intention de décourager la résistance
tibétaine.
En 1958, une autre révolte éclata et les Chinois menacèrent
de bombarder le palais (le Potala) si la foule ne se dispersait pas.
En 1959, les Chinois firent des fortifications pour aménager
de l’armement lourd. En réponse à cette menace,
3 000 tibétains adhérèrent au mouvement révolutionnaire.
Le
17 mars 1959, les Chinois bombardèrent Lhassa. Les bombes arrivèrent
très près des murs du Potala ce qui amena le Dalaï-lama
à quitter le Tibet et à se réfugier en Inde.
Le 19 mars Lhassa fut assiégée et, pendant 2 jours, de
très violents combats firent rage dans la ville.
Les Chinois mieux préparés à la guerre eurent raison
des insurgés.
Après l’affrontement, les gardes du corps du Dalaï-lama
furent fusillés publiquement. Les monastères furent saccagés
et les objets du culte détruits. Des milliers de moines furent
tués, déportés ou réduits en eslavage.
86 000 personnes furent massacrées.
Plus de 10 000 Tibétains furent fait prisonniers durant cette
période.