La Kriegsmarine

Des bureaux de recrutement sont ouverts par la Kriegsmarine dans plusieurs grands ports maritimes français en 1942. Des cours de formation en français sont organisés à Seenheim en Alsace. Les volontaires sont intégrés dans les unités allemandes sans aucun insigne national particulier.

93 officiers, 3 000 NCO et hommes, 160 ingénieurs, 680 techniciens et 25 000 ouvriers civils sont répertoriés dans un rapport allemand daté du 4 février 1944 comme servants dans les bases de Brest, Cherbourg, Lorient et Toulon.
En janvier 1943, la Kriegsmarine commence également à recruter environ 200 volontaires français pour protéger les installations navales à La Rochelle, a appelé le Kriegsmarinewerftpolizei "La Pallice", sous le commandement du lieutenant René Lanz, vétéran de la première guerre mondiale et de la LVF. Le même genre d’unités a probablement existé à Saint Nazaire et Bordeaux, non confirmé.
Le 30 juin 1944, le commandant allemand de La Rochelle leur a donné le choix entre rester pour défendre la base ou rejoindre la Waffen-SS française. La même attitude a été appliquée par d'autres commandants de la Kriegsmarine en France pendant cette période critique.
Environ 1 500 volontaires français de la Kriegsmarine ont atteint Greifenberg en Allemagne et ont été incorporés à la Division Charlemagne.

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