Moscou

Le 30 septembre, la reprise de la marche vers Moscou fut enfin autorisée par Hitler. Les chances de réussite semblaient bonnes après les combats de Viazma où les Allemands firent 600 000 prisonniers, ouvrant ainsi la route de Moscou. Cependant, la bataille de Viazma s'était achevée fin octobre, les hommes et le matériel étaient fatigués, la boue faisait son apparition : la "raspoutitsa".
Les véhicules à roues et les hommes s'enlisaient dans cette boue qui absorbait tout. Cependant, profitant d'une amélioration momentanée du temps, l'offensive repris le 15 novembre. Après 15 jours de combats dans la neige et la boue, elle fut arrêtée à 35 kilomètres de Moscou.

Le 2 décembre, un nouvel effort fut tenté et quelques détachements pénétrèrent dans la banlieue de la capitale mais, dans l'ensemble, l'avance allemande était arrêtée dans les forêts autour de la capitale. Ce fut le moment choisi par Joukov pour lancer une contre-offensive. Le 6 décembre, les généraux Joukov et Rokossovski lancèrent 2 armées contre l'autre flanc du saillant. Au sud de Moscou, Gudérian fut attaqué de plusieurs directions. Pour la première fois, l'Armée rouge disposait de la suprématie aérienne.
Leurs appareils étaient protégés du froid tandis que les avions de la Luftwaffe stationnés sur des terrains de fortune devaient être réchauffés en faisant du feu sous les moteurs.
C'est également à cette époque qu'apparurent les bataillons d'éclaireurs sibériens de la première armée de choc. En dix jours, les armées allemandes furent contraintes de reculer de 160 kilomètres afin d'échappper à un encerclement certain. Moscou était sauvé.

Les Russes avaient perdu 680 000 hommes et les Allemands 340 000.

Koniev

Rokossovski